Présent ce vendredi midi lors de l’assemblée générale extraordinaire de l’instance, le président de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales a refusé de démissionner de son poste, malgré l’énorme pression qu’il subit après avoir embrassé de force une joueuse de la Roja au Mondial féminin 2023.
« Je ne vais pas démissionner, je ne vais pas démissionner!« , scande Luis Rubiales alors que toute la presse espagnole affirmait qu’il allait quitter son poste. Il ajoute: “Un bisou consenti va me faire partir? Allons… Je vais lutter jusqu’au bout. Jusqu’au bout. J’espère que la loi sera appliquée« .
Il a tout de même présenté ses excuses après son baiser jugé forcé sur les lèvres de Jennifer Hermoso, estimant que ce geste était pourtant consenti. «Je ne m’étais jamais comporté ainsi, l’émotion était grande. C’était un baiser spontané, mutuel, euphorique, consenti. C’est la clé. Oui, c’était consenti. Le désir que je pouvais avoir en donnant ce baiser était le même que celui que je pouvais avoir en embrassant ma fille, il n’y avait pas de domination ici.”, ajoute-t-il.
Lynché dans la presse espagnole et internationale depuis son geste, et ciblé par différents organismes pour les défenses des droits de femmes, Rubiales dénonce un « faux féminisme ». « Un meurtre social est en train d’être perpétré. Ils essaient de me tuer. En tant qu’Espagnol, je pense que nous devons réfléchir à la direction que nous prenons. Mes filles doivent apprendre une leçon aujourd’hui : l’égalité, c’est faire la différence entre la vérité et le mensonge. Vous êtes (en désignant ses filles, ndlr) le vrai féminisme, pas le faux féminisme qui existe« , lâche-t-il.
Pour rappel, dans un communiqué publié ce jeudi après-midi, la FIFA a annoncé l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre Luis Rubiales. De son côté, Jenni Hermoso, victime de ce baiser « forcé », réclame des sanctions contre le président de la Fédération espagnole de football.