Trois militaires ont bastonné un sergent de police, dans l’exercice de ses fonctions, alors qu’il sécurisait le passage du cortège présidentiel, à Adjouffou, un quartier de la commune de Port-Bouët. Son mal, avoir voulu stopper un groupe de militaires, a-t-on appris de la presse locale.
Le sergent de police Anoh Marcel a été physiquement agressé par trois militaires, dans sa mission de sécurisation de l’itinéraire du cortège présidentiel, le dimanche 31 octobre 2021.
À lire aussi : Côte d’Ivoire : la police intercepte plus de 2 tonnes de cannabis à la frontière ivoiro-ghanéenne
Vers 18 heures, le dimanche 31 octobre dernier, le sergent reçoit l’ordre de stopper la circulation. Contre toute attente, un groupe veut forcement déroger à l’ordre. Le sergent ne cède pas à l’intimidation et demande au groupe de patienter, le temps que le cortège passe.
Agacés, trois militaires se retirent du groupe et s’en prennent à l’agent de police. Ils lui font passer un mauvais quart d’heure, avant de prendre la clé des champs. L’un d’entre eux, le soldat de première classe, Akedan Salomon, fusilier-commando de l’air (FUSCOA) du Groupement aérien de transport de liaison (GALT), a été stoppé net dans sa fuite.
Le Lieutenant-Colonel Baodi Grégoire, Commandant des FUSCOA, a ordonné son arrestation par le commissariat le plus proche. Il était détenu, avant que la hiérarchie du GATL ne vienne le transférer. Il devra répondre de ses actes. À l’heure, où nous mettons sous presse, les enquêtes se poursuivent, pour interpeller les autres membres du groupe.