De retour au pays après 10 ans d’absence, l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, dit avoir constaté que la capitale de la Côte d’Ivoire, Abidjan, est étouffée et invivable.
Au cours de sa rencontre avec des membres de plusieurs partis politiques, mardi, Laurent Gbagbo a fait des observations sur la capitale de la Côte d’Ivoire. L’ancien président décrit Abidjan comme une ville surpeuplée, sur-embouteillée, qui souffre énormément des conséquences du manque de diversification de son système de transport.
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« Depuis que je suis revenu, le 17 juin 2021, je constate et c’est dommageable qu’Abidjan soit devenu une ville si étouffée et si étouffante. C’est trop rempli ! C’est trop rempli ! Même pour faire 5 kilomètres, aller saluer un copain, tu mets peut-être une heure d’embouteillages, surtout à Cocody. Je ne savais pas que Cocody était devenu si rempli, il n’y a pas de différence entre les quartiers résidentiels et les autres quartiers », se désole Laurent Gbagbo.
Et c’est pourquoi, poursuit-il, « je pense qu’Houphouët Boigny avait fait le transfert de la capitale à Yamoussoukro, mais je ne sais pas pourquoi il s’est arrêté en si bon chemin« . « Quand je suis arrivé, j’ai entrepris de mettre en place, les bâtiments pour accueillir les nouvelles institutions à Yamoussoukro. On m’a arrêté en 2011, l’Assemblée nationale devait être achevée en 2012. Elle est là-bas, bâtiment immense, et elle est devenue un éléphant blanc », a-t-il ajouté.
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J’ai fait construire l’hôtel des parlementaires à Yamoussoukro. Là, j’ai pris deux décisions : construire un hôtel pour les députés, comme ça, quand ils siègent, ils ont un lieu où habiter ; et la deuxième décision, j’ai fait prolonger l’autoroute de Singrobo à Yamoussoukro, rappelle le Woody Mama. « (…)Je viens d’arriver et je trouve Abidjan invivable. Et je n’envisage pas aller rendre des visites parce qu’il n’y a pas de plaisir à tirer avec les embouteillages à tout coin de rue. », dit-il.