Le ministre délégué des Sports, Silas Metch Adjé, fils du village d’Akradio, a réagi à la controverse entourant son lieu de naissance pendant la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, débutée le 13 janvier dernier.
Situé dans le département de Dabou, au sud-ouest d’Abidjan, le village d’Akradio est souvent associé à des pratiques occultes qui auraient contribué aux victoires de la Côte d’Ivoire lors des CAN 1992 au Sénégal et 2015 en Guinée équatoriale. Dans une interview accordée à Abidjan 24, il exprime sa tristesse face à la publicité embarrassante faite à son village, soulignant que cela nie la compétence de l’entraîneur, des joueurs et de la Fédération, en mettant en avant le rôle des pratiques occultes. Il encourage ceux qui perpétuent ces rumeurs à passer à autre chose.
En effet, Silas Metch explique que les habitants autochtones d’Akradio, appelés « Adioukrou », sont des croyants fervents, et le village est un lieu de prières, tout comme les 40 autres villages du département de Dabou. De plus, le village abrite l’Église messianique fondée par un fils d’Akradio, Josué Edjroh, qui offre des soins aux malades et des prières pour ceux qui ont des préoccupations.
Par ailleurs, le ministre rappelle qu’il est temps de mettre fin à la publicité négative et de se concentrer sur d’autres sujets. Aussi, il souligne que les Éléphants de Côte d’Ivoire ont compromis leurs chances de qualification pour les huitièmes de finale de la CAN 2023 après leur défaite face à la Guinée équatoriale (4-0).