Sans officialiser sa candidature à l’élection présidentielle de 2025, Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), exprime sa volonté d’apporter des solutions concrètes aux souffrances des Ivoiriens.
« Face à ces difficultés, qui ne sont pas une fatalité, j’assume l’engagement de répondre à vos besoins, le jour où vous me donnez les moyens de décider », a-t-il affirmé dans une adresse rendue publique ce jeudi 9 janvier. Convaincu qu’un meilleur avenir est possible, Blé Goudé invite ses compatriotes à garder l’espoir. « Là où la vie tente de vous abattre, restez debout en vous appuyant sur vos convictions et vos valeurs. Refusez les voies faciles et la corruption, car ce qui s’obtient permis se perd tout aussi vite », a-t-il déclaré avec fermeté.
Porte-voix de la jeunesse ivoirienne depuis de nombreuses années, il exhorte cette dernière à lui accorder leur confiance pour agir en leur faveur et avec eux. « J’ai servi en retrait, j’ai servi parmi vous. Il est maintenant temps pour moi de servir en première ligne. Je suis l’alternative crédible pour répondre à vos préoccupations, que je connais parce que je les ai vécues. Jeunes de Côte d’Ivoire, 2025, c’est notre moment », a-t-il martelé. Selon lui, il est temps que la jeunesse prenne les rêves de son destin.
Charles Blé Goudé a également formulé un message de soutien aux femmes, tant urbaines que rurales, exprimant un profond respect à leur égard. « Je m’engage à leur offrir une place de choix, leur autonomie et leur dignité dans notre société. Sous ma future gouvernance, des programmes ambitieux de formation en entrepreneuriat et en compétences professionnelles seront mis en place pour favoriser leur autonomisation. La discrimination envers les femmes, sous toutes ses formes, sera éradiquée », a-t-il promis.
Le président du Cojep a aussi présenté un plan d’action en faveur des populations les plus vulnérables et des paysans, insistant sur des propositions « réalistes » pour améliorer leur condition. Abordant le scrutin présidentiel de 2025, il a exprimé son souhait de voir le perdant féliciter le vainqueur, une pratique qui n’a pas été respectée lors des scrutins de 2010, 2015 et 2020.
« Les élections de 2025 doivent être transparentes, démocratiques et inclusifs pour garantir un climat apaisé. Notre pays a trop souffert des exclusions passées », a-t-il plaidé. À cet effet, il a interpellé le président Alassane Ouattara pour qu’il prenne des mesures visant à tourner définitivement la page des crises politiques antérieures. « Une loi d’amnistie, initiée par la majorité parlementaire, pourrait contribuer à panser les blessures de notre histoire récente. La paix et la quiétude de notre nation l’exigent », a-t-il conclu.