En Côte d’Ivoire, dans la commune de Yakassé-Attobrou, dans la région de La Mé, une histoire a suscité des préoccupations. Un enseignant retraité a tué son épouse pour tromperie.
Marié à deux femmes, l’enseignant vivait au village avec une de ses épouses et l’autre au campement dans ses champs. Certaines langues, non-discrètes, l’informaient de l’infidélité de sa seconde épouse lorsqu’il quittait son campement pour le village. Mais jusqu’au jour fatidique, il n’y croyait pas.
Un jour, le septuagénaire surprend son épouse dans le lit conjugal avec un autre homme. Tout gentiment, il informe l’ami de son épouse de partir. Rapidement, il a enfilé son dessous et récupéré le reste de ses vêtements avant de s’évaporer dans la nature.
Ensuite, le vieux G.P. a utilisé une machette pour manifester sa grande colère en donnant des coups à la personne qui était autrefois sa bien-aimée. Après la violence, elle s’est écroulée et a perdu beaucoup de sang en raison des grandes entailles qu’elle avait sur le corps.
Après avoir repris conscience, le vieux G.P. a compris qu’il avait commis une erreur irréparable. Mais c’était trop tard, la dame est décédée des blessures graves. Néanmoins, il décida d’incendier sa maison avec le corps de son épouse parce qu’il craignait d’être lynché par les gens. Aussi, il voulait faire croire que cette personne a perdu la vie dans cet incendie.
Avec l’aide des populations, le feu a été maîtrisé, mais malheureusement, l’on note des dégâts matériels et une perte en vie humaine. G.P. a cru que les pistes étaient brouillées à jamais, mais les choses ne se passeront pas comme il l’avait souhaité. Face à la situation, les enfants du couple ont décidé de réaliser une autopsie pour savoir exactement la cause du décès de leur mère.
Selon l’autopsie, la femme a reçu de violents coups de machette bien avant d’être brûlée par le feu. Interrogé, le retraité a reconnu son erreur. Notons que l’homme est derrière les barreaux depuis 2016. À cause de l’acte posé envers leur mère, ses fils adultes et salariés ne lui rendent pas visite.