En Côte d’Ivoire, le Conseil des ministres a adopté ce mercredi 10 juillet 2024 l’utilisation du numéro d’immatriculation de la Couverture Maladie Universelle (CMU) comme identifiant de santé dans tous les établissements sanitaires, publics et privés.
Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, a déclaré que « ce décret a pour but de garantir l’uniformité et la sécurité des soins tout au long du parcours thérapeutique des usagers au sein des différents systèmes d’information des établissements sanitaires, qu’ils soient publics ou privés ».
« Le numéro d’immatriculation de la CMU remplacera tous les autres numéros utilisés dans les établissements sanitaires publics et privés pour la constitution des dossiers des patients, leur prise en charge et le référencement des données de santé dans le système d’information hospitalier », a-t-il expliqué.
En effet, l’État de Côte d’Ivoire ambitionne d’enrôler au moins 20 millions de résidents à la Couverture Maladie Universelle (CMU) d’ici fin 2024, comparé aux 10 millions visés l’année précédente. De plus, le pays compte environ 30 millions d’habitants.
Par ailleurs, les autorités ivoiriennes souhaitent disposer de ressources humaines en bonne santé pour favoriser le développement et la croissance du pays. C’est dans cette optique que l’État a instauré un système de Sécurité sociale universel obligatoire pour tous.
Lancée en 2019, la Couverture Maladie Universelle est devenue obligatoire depuis 2023. Elle est désormais requise pour diverses démarches administratives telles que le retrait de passeport, le permis de conduire, l’inscription aux concours et l’inscription des élèves de 16 ans et plus au lycée.