Le ministère de la Santé, en partenariat avec l’OMS, l’Unicef, la Banque Mondiale, la Croix Rouge, a élaboré un plan de riposte contre le virus Ebola. Il sera déployé mardi dans tout le pays.
Les autorités sanitaires avec des partenaires internationaux ont mis en place un plan stratégique qui comporte deux volets : la prévention et la riposte. Le cas positif détecté, une jeune fille de 18 ans, est à l’isolement et prise en charge au CHU de Treichville. Dimanche 15 août, 5 000 vaccins anti-Ebola sont arrivés à Abidjan, en provenance de Guinée, rapporte RFI.
Les « groupes cibles », personnel de santé, les forces de l’ordre aux postes frontières, là où la patiente est passée et ceux qui ont voyagé avec elle, seront vaccinés. Son itinéraire a été identifié, elle est arrivée de Guinée en bus par la route, un voyage qui s’est terminé à Abidjan avec 32 passagers.
En Guinée, les services compétents ont du mal à retrouver la famille de la jeune fille. Selon des sources médicales locales citées par RFI, tous les téléphones de ses contacts sont éteints.
«Â Le premier réflexe, c’est d’abord de vacciner tous les contacts dans les 48 heures de la détection. Donc la Guinée va donner 5 000 doses de vaccins à la Côte d’Ivoire et envoyer une équipe de 5 membres pour que la vaccination puisse commencer dès aujourd’hui », indique Dr sakoba Keita, directeur de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire en Guinée.
L’OMS et l’UNICEF se sont, à leur tour, mobilisées pour appuyer une riposte rapide autour du cas détecté. D’aprè Georges Alfred Ki-Zerbo, le représentant de l’OMS en Guinée, «Â nous voulons mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire, dans le cadre de cette déclaration, toutes les innovations que l’OMS a promues sur le terrain en lien avec les autorités des pays respectifs ».