Ce samedi 13 janvier, la Côte d’Ivoire entame sa participation à la CAN contre la Guinée-Bissau. Affrontant une équipe qui n’a jamais remporté de match en trois participations, les Éléphants ne peuvent se permettre de commettre une erreur.
Sur le plan de l’organisation, la Côte d’Ivoire affirme être prête pour le coup d’envoi de la CAN 2024, la deuxième édition à se dérouler sur son sol. À Abidjan, la ville s’est parée des couleurs de la compétition et de l’équipe nationale. Tout le pays attend avec impatience le début de cette compétition, et il incombe aux Éléphants de bien entamer leur parcours pour ne pas gâcher l’ambiance festive.
Un faux-pas contre la Guinée-Bissau, qui cherche toujours sa première victoire en phase finale de la CAN après quatre participations, serait malvenu pour le pays hôte. Les attentes des supporters sont élevées, d’autant plus que les Éléphants n’ont pas remporté la compétition depuis 2015, avec la génération dorée menée par Yaya Touré.
Lors de la conférence de presse avant le match, le sélectionneur Jean-Louis Gasset, casquette vissée sur la tête, a évoqué l’enthousiasme qu’il découvre pour la première fois. « Je commence ma première CAN, avec des prévisions de stade en ébullition. J’espère que mon travail transformera cette pression en énergie positive, donnant force et confiance aux joueurs. Il est essentiel de ne pas se laisser inhiber », a-t-il averti.
Jouer à domicile est généralement un avantage, mais en Afrique, cela peut être à double tranchant, la dernière équipe hôte à avoir remporté la compétition étant l’Égypte en 2006. Organiser la CAN 2024 ne garantit pas nécessairement le succès pour les Éléphants, d’autant plus que le tournoi semble être l’un des plus ouverts de ces dernières années.
« Sincèrement, je préfère ressentir la pression de jouer à domicile car dans les moments cruciaux, elle peut être déterminante », a déclaré Jean-Louis Gasset, soulignant que malgré les bons résultats de son équipe qui reste invaincue depuis neuf matchs, les principaux favoris de la compétition restent le Sénégal et le Maroc. « Nous, nous suivons notre propre chemin », a simplement minimisé le technicien français.