Durant toute sa carrière musicale, jusqu’à la fin de sa vie, DJ Arafat a marqué la musique ivoirienne, d’une encre indélébile. De facto, même, après sa mort, le Daïshikan reste l’artiste ivoirien à détenir un record.
S’il y a une chose que le monde musical devrait retenir, à propos de DJ Arafat, c’est que le fils de Tina Glamour, de son vivant, a su révolutionner le coupé-décalé, s’assurant, de ce fait, une notoriété, sans conteste, dans sa Côte d’Ivoire natale, dans la sous-région ouest-africaine et en Europe, notamment.
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Chaque artiste développe sa stratégie de marketing, en s’adonnant à de simples coups d’éclat ou à de réelles provocations ou répliques acerbes. Cette dernière stratégie avait été utilisée par le Yorobo, lors de sa joute verbale, avec son poulain d’alors, Ariel Sheney. Ce que beaucoup de personnes ne savent pas, c’est qu’avec cette altercation virtuelle, entre les deux ex-compagnons, la chanson, « Dosabado » de DJ Arafat, lui a rapporté, en l’espace de 24 heures, plus d’un million de vues, sur YouTube.
Après son décès, ses nombreuses prouesses sont entrées dans l’histoire, ces records, ayant été battus par d’autres artistes, qui font, également, un travail formidable. Actuellement, sur le plan de la musique ivoirienne, c’est KS Bloom, qui tient le haut du pavé, après avoir cumulé plus de 30 millions de vues, sur YouTube, en un an et avec une seul morceau.
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En dépit de tous ces nouveaux exploits, en effet, DJ Arafat demeure la tête de pont, par rapport à un record : après le regretté Yorobo, qui a rempli, à sept reprises, le Palais de la Culture d’Abidjan, aucun artiste n’a, encore, battu ce record. Ce sacré record continue de ravir les « Chinois », même s’il est su, de tous, que le clan du défunt père de Rafna Houon est fragilisé par des querelles intestines.