En sus des questions liées aux coups de forces militaires en Afrique, Alassane Ouattara a évoqué dans une interview accordée à Jeune Afrique, ses relations avec la France et la possibilité du retour en Côte d’Ivoire, de l’ex-président du Parlement, Guillaume Soro.
Accusé d’atteinte à la sureté de l’Etat et sous un mandat d’arrêt international, l’exilé politique ivoirien, Guillaume Soro qui, jadis, avait trouvé refuge en France, passe depuis quelques mois, ses jours dans un autre pays européen, loin des frontières ivoiriennes. Ne pouvant mettre pied en Côte d’Ivoire, le patron du GPS, reste néanmoins actif sur l’actualité politique de son pays avec des déclarations acerbes contre le régime en place, via média et réseaux sociaux.
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Interrogé sur le cas de son ancien collaborateur, Alassane Ouattara déclare: « Je n’ai rien à dire de particulier sur le cas de Guillaume Soro. Ce dossier n’est pas à mon niveau, mais entre les mains de la justice. Les faits qui lui sont reprochés sont d’une extrême gravité et il a été l’objet d’une condamnation à perpétuité, mais il peut évidemment rentrer et faire face à la justice ».
Les relations entre la Côte d’Ivoire et la France ont également été au centre de l’échange du chef de l’Etat ivoirien avec nos confrères de Jeune Afrique. « Elles sont excellentes, comme d’ailleurs celles de la Côte d’Ivoire avec la France, qui est un partenaire privilégié depuis plusieurs décennies. Nous nous parlons souvent, de la situation en Côte d’Ivoire comme de la situation à l’échelle continentale et internationale… », a dit Alassane Ouattara.