Réputé pour son franc-parler, le célèbre artiste ivoirien Safarel Obiang a récemment abordé un sujet d’intérêt général, les rémunérations des artistes du mouvement musical coupé-décalé.
Dans une récente interview accordée au média First Mag, Safarel Obiang l’un des artistes les plus célèbres et les plus influents du mouvement coupé-décalé, s’est exprimé sans filtre sur la question de la rémunération des artistes ivoiriens, en particulier ceux du mouvement coupé-décalé, qui fait régulièrement objet de débat.
Selon Safarel Obiang, le mouvement coupé-décalé a connu une évolution significative grâce à Dj Arafat, qui a su révolutionner le genre et l’a porté à des niveaux jamais atteints auparavant. Grâce au regretté leader décédé tragiquement en 2019, des suites d’un accident de moto, les cachets des artistes ont commencé à atteindre des sommes colossales, pouvant aller jusqu’à plusieurs millions de francs CFA.
« Nous sommes venus après l’époque dj Arafat, on a eu la chance d’avoir un leader qui est Dj Arafat qui a déjà révolutionné le truc, il a mis le mouvement tellement haut que les cachets commencent à partir de millions, sinon avant les artistes coupé-décalé allaient en France à 200 mille ou 300 mille, quand ils entendent France il tremblent , ça, c’était à l’époque des claire Bahi ». A-t-il déclaré.
Faut-il le rappeler, le coupé-décalé est un genre musical très populaire en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays de la sous-région. En dépit de cette popularité, les artistes ont souvent du mal à être rémunérés à la hauteur de leur talent. Les contrats proposés par les organisateurs de concerts sont souvent très peu avantageux pour les artistes, qui doivent parfois se contenter de cachets très bas, voire de prestations gratuites, dans l’espoir de se faire connaître et de se faire un nom dans le milieu.