La Côte d’Ivoire intensifie ses efforts pour lutter contre les réseaux de contrebande. Dans la nuit du 22 janvier, une opération menée par la gendarmerie a permis de saisir 400 kilogrammes de noix de cajou, transportés illégalement en direction du Ghana.
Cette saisie n’est pas un cas isolé. Quelques jours auparavant, près de 800 tonnes de maïs avaient également été interceptées dans la même région, en route vers le Ghana. Ces saisies successives révèlent l’ampleur du phénomène et la persistance des trafiquants à contourner les dispositifs de contrôle.
Le trafic illégal de produits agricoles, tels que la noix de cajou et le maïs, a des répercussions considérables sur l’économie ivoirienne. Il réduit les revenus des producteurs, perturbe les marchés locaux et compromet la compétitivité des entreprises nationales.
Pour faire face à ce fléau, les autorités ont renforcé les contrôles aux frontières et intensifié les opérations de surveillance afin de démanteler les réseaux de contrebande. Le préfet de la région, Kouadio Gbongbo André, a affirmé que la lutte contre ce phénomène est désormais une priorité. Il a également assuré que tous les moyens nécessaires seront mobilisés pour éradiquer cette pratique qui porte préjudice à l’économie nationale.