Dans une tribune, écrite par Helen Clark, ancienne Première ministre néo-zélandaise, et Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA, et rapportée par le journal Jeune Afrique, dans un article, 02 octobre 2021, il est établi que la pandémie de la Covid-19 a pris le pas sur les autres maladies, déroutant, de ce fait, tous les autres programmes de lutte. Face à la situation, des mesures idoines doivent être prises.
Avec l’avènement de la pandémie de la Covid-19, le monde entier a assisté et continue de subir le bouleversement qu’a engendré cette crise sanitaire. À la faveur d’une tribune, produite par l’ancienne Première ministre néo-zélandaise et présidente du conseil d’administration du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant (PMNCH), Helen Clark, en collaboration avec la directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire générale adjointe des Nations unies, l’Ougandaise Winnie Byanyima, rapportée par le journal panafricain Jeune Afrique, les deux personnalités tirent la sonnette d’alarme, par rapport aux affres de la crise pandémique à laquelle fait face la planète toute entière, démontrant, par A plus B, que la Covid-19 fragilise davantage les plus vulnérables, notamment, les femmes et les enfants.
À lire aussi : France – Vaccin contre la Covid-19: la Haute autorité de santé pour une troisième dose pour les soignants
À titre d’exemple, les deux femmes, auteures de la tribune, citent le cas des personnes qui vivent dans le camp des réfugiés de Kyangwali, en Ouganda. Elles parlent, notamment, d’une jeune mère, Furaha, qui avait craint pour sa vie, alors qu’elle était sur le point d’accoucher. Elle est finalement soulagé d’avoir mis au monde une petite fille qu’elle a prénommée Salama. « Nous avons failli perdre la vie toutes les deux », confie Furaha, recueillie par Helen Clark et Winnie Byanyima, et rapportée par Jeune Afrique.
Il faut noter que la jeune mère et sa petite fille ont pu, elles, bénéficier de l’assistance sanitaire indispensable. Ce n’est, malheureusement, pas le cas pour d’autres qui n’ont eu leurs yeux que pour pleurer. C’est le triste constat, le revers de la médaille, depuis que cette crise virale a fait son apparition à la surface de la terre.
Que faire pour sortir de l’ornière ?
Face à cette situation délétère, il est primordial que les décideurs, les personnes ressources, les autorités les mieux indiquées, tant politiques que de la société civile, les professionnels de la santé, et consorts, puissent prendre le taureau par les cornes. Il est encore temps pour redresser la barre, tout est question de volonté et de responsabilité : les objectifs fixés, notamment, pour répondre aux attentes des femmes et des enfants, doivent occuper une place de choix dans les prises de décisions.
À lire aussi :Covid-19: la Suède suspend le vaccin Moderna «par précaution»
En juillet dernier, par exemple, le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant (PMNCH) a lancé un appel à l’action pour protéger et donner la priorité à la santé et aux droits des femmes, des enfants et des adolescents, pendant la riposte à la pandémie. Il comporte sept demandes fondamentales : protéger l’accès aux services et aux fournitures de la SRMNCAH ; améliorer l’égalité des sexes et l’accès à la santé et aux droits sexuels et reproductifs ; améliorer la qualité des soins ; soutenir et protéger les agents de santé, en particulier les sages-femmes ; garantir des filets de sécurité sociale plus solides, en particulier pour les plus vulnérables et les plus marginalisés ; favoriser l’accès à eau potable et l’assainissement ; et développer la prévention contre la violence.
Ce qui reste à faire, c’est que les dirigeants du monde entier prennent des engagement fermes pour l’atteinte de ces objectifs. Ajouté à cela, avec le respect de la parole donnée, un seul pas posé pourrait faire déplacer des montagnes. Un monde meilleur est donc possible, pour peu que la bonne volonté soit le leitmotiv de tous.