Le Togo a réalisé une performance remarquable selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’évaluation des politiques publiques en Afrique (CPIA 2023).
La Banque Mondiale a publié récemment le rapport 2023, sur l’évaluation des politiques publiques en Afrique. Selon les nouvelles données dévoilées par l’institution de Bretton Woods, le Togo a enregistré une avancée significative dans les domaines de la gestion économique, des politiques structurelles, ainsi que des initiatives d’inclusion sociale et d’équité.
Selon le nouveau rapport, le pays de Faure Gnassingbé a réussi à passer de 3.0 en 2016 à 3.7 en 2022, dépassant ainsi ses performances antérieures qui étaient restées stagnantes pendant plusieurs années. En effet, le Togo s’est distingué sur les indicateurs de la gestion économique, des politiques structurelles et des initiatives d’inclusion sociale et d’équité. Toutefois, des efforts supplémentaires restent à fournir dans le domaine des institutions du secteur public et de la gestion du secteur financier.
Cette nouvelle performance a permis au Togo de se classer désormais parmi les cinq pays africains les plus performants en matière de politiques et des institutions publiques, aux côtés du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. Ces trois pays occupent la tête du classement avec un score de 3,7.
« Fruit des réformes économiques et institutionnelles significatives »
La présidence a réagi par rapport à cette performance sur sa page Facebook, mettant en avant l’impact des réformes économiques et institutionnelles sur la gouvernance économique du pays. « Les réformes économiques et institutionnelles significatives initiées par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé placent le Togo dans le top cinq des pays africains qui promeuvent la bonne gouvernance économique« , peut-on lire dans la publication.
Faut-il le rappeler, le CPIA s’appuie sur 16 critères d’évaluation, qui représentent les différentes dimensions politiques et institutionnelles d’une stratégie efficace de croissance et de réduction de la pauvreté. Ces critères sont regroupés en quatre catégories : la gestion économique, les politiques structurelles, les politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité, ainsi que la gestion et les institutions du secteur public.