Le Pape François a réuni les ambassadeurs israéliens et palestiniens pour une prière commune dans les jardins du Vatican, appelant à la fin de la guerre à Gaza.
Vendredi, dans les jardins du Vatican, le Pape François a organisé une réunion de prière réunissant les ambassadeurs d’Israël et de Palestine pour plaider en faveur de la paix à Gaza. Cet événement marquait le 10e anniversaire d’une rencontre historique similaire avec les anciens présidents israélien Shimon Peres et palestinien Mahmoud Abbas. En présence de deux douzaines de cardinaux, du corps diplomatique du Saint-Siège, ainsi que de représentants des communautés juive et musulmane d’Italie, le Pape a renouvelé son appel à la fin des hostilités.
Parmi les participants se trouvaient Raphael Schutz, l’ambassadeur d’Israël, et Issa Kassissieh, l’ambassadeur de Palestine. François a exprimé son espoir de voir cette guerre prendre fin rapidement : « Chaque jour, je prie pour que cette guerre prenne enfin fin », a-t-il déclaré à l’assemblée. Soulignant l’urgence de la situation, il a supplié les deux parties d’accepter un cessez-le-feu à Gaza et de permettre le retour immédiat des otages en Israël.
Le Pape François a rappelé les souffrances infligées par la guerre, en particulier celles des enfants, et a condamné la violence et la haine qu’elle engendre. « Toutes ces souffrances, la brutalité de la guerre, la violence qu’elle déchaîne et la haine qu’elle sème même parmi les générations futures devraient nous convaincre que chaque guerre laisse notre monde pire qu’il ne l’était auparavant », a-t-il affirmé.
François a également mentionné les défis rencontrés au cours de la dernière décennie, notant que les négociations de paix sous l’égide des États-Unis étaient alors au point mort. Aujourd’hui, il continue de plaider pour une solution pacifique, en gardant une position équilibrée sur le conflit. Initialement critiqué pour des commentaires perçus comme favorables aux Palestiniens, le Pape a depuis veillé à souligner également les souffrances d’Israël et à appeler au retour des otages enlevés le 7 octobre.