Se prononçant sur l’impasse politique du pays, la mission d’enquête de l’Union africaine à N’Djamena, a déclaré lundi, que c’est « aux Tchadiens et aux Tchadiennes de sortir leur pays des difficultés ».
La crise sociopolitique du Tchad divise l’Union africaine. Au sein de l’institution, les voix ne sont pas unanimes sur la position à adopter sur le Tchad. Faut-il prendre des sanctions contre le pays ou non? Divisée sur la question, l’UA a dépêché une mission d’enquête à N’Djamnena depuis jeudi. Cette mission, dont le séjour prendra fin demain, mercredi 5 mai 2021, devra « récolter le plus d’informations de terrain » afin qu’il puisse ensuite « prendre une décision« .
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Selon l’AFP, la mission d’enquête de l’ONU à N’Djamena a « discuté de beaucoup de sujets et notamment comment accompagner durant cette période difficile le Tchad ». « Mais c’est d’abord au Tchadiens et aux Tchadiennes de sortir leur pays des difficultés, les partenaires seront-là pour aider mais il reviendra à eux de s’entendre politiquement », a déclaré à l’AFP, lundi, l’ambassadeur de Djibouti en Ethiopie, président du Conseil paix et sécurité de l’UA, Mohamed Idriss Farah.
La mission est censée remettre mercredi, son rapport au Conseil paix et sécurité de l’UA, qui se prononcera ensuite sur d’éventuelles sanctions contre le Tchad. Samedi, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont échangé, à Oyo, sur la situation sociopolitique que traverse le Tchad. Il était question de la stratégie à adopter pour aider le pays à sortir de cette impasse politique.