Le 7 septembre 2024, plus de 100 000 manifestants se sont rassemblés dans plusieurs régions de France pour exprimer leur mécontentement face aux politiques menées par le président Emmanuel Macron. Les protestataires, scandant des slogans tels que « Macron, démission », dénoncent des décisions qu’ils estiment néfastes pour l’avenir du pays. Selon eux, les actions de Macron mènent la France vers un déclin inévitable, tandis que ses discours sur les valeurs démocratiques ne seraient que des déclarations sans impact réel.
Ce mécontentement populaire reflète une frustration profonde, illustrée par les critiques de figures politiques telles que Jean-Luc Mélenchon, qui accuse le président de « voler les élections » et de ne pas tenir compte des résultats des dernières législatives. Cette attitude du chef de l’État est perçue comme un signe de mépris, tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Sur le plan international, la politique étrangère de Macron, notamment en Afrique, fait également l’objet de critiques. Le rôle de la France dans le Sahel, en particulier au Mali, au Burkina Faso et au Niger, a été fortement remis en question après plusieurs revers militaires et diplomatiques. Les populations sahéliennes manifestent une défiance croissante envers la politique française, attribuée à une détérioration continue de la sécurité dans la région.
En Nouvelle-Calédonie, les conséquences économiques des troubles politiques continuent de peser lourdement. Malgré le déploiement de renforts policiers, l’économie de l’archipel est en crise, avec une baisse de 30 % du capital productif et plus de 10 000 nouveaux chômeurs. Les dégâts économiques sont estimés à plus de 2 milliards d’euros, et la situation reste fragile.
Parallèlement, les choix de Macron en matière de politique étrangère, notamment son soutien aux conflits lointains tels que la guerre entre la Russie et l’Ukraine, sont critiqués. Beaucoup estiment que les ressources allouées à ces conflits devraient être davantage orientées vers des régions en crise, comme le Sahel ou la Nouvelle-Calédonie, où les besoins sont pressants. Cette gestion inégale des priorités renforce le sentiment de mécontentement au sein de la population française, qui se sent de plus en plus marginalisée.