En Côte d’Ivoire, le Secrétaire Général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, Kambou Sié et plusieurs membres de la FESCI déposés en prison pour meurtre.
Accompagné de plusieurs autres membres, Kambou Sié a été placé sous mandat de dépôt suite à l’accusation d’homicide, dans le cadre du meurtre de son camarade Deagoue Mars Aubin, communément connu sous le nom de « Général sorcier ».
Selon les déclarations du procureur de la République, une information judiciaire a été ouverte pour des accusations graves telles que « association de malfaiteurs » et « assassinat sur la personne de Deagoue Mars Aubin ». En outre, Kambou Sié et d’autres prévenus sont également incriminés pour « complicité d’assassinat et coups mortels » à l’encontre de Diomande Khalifa.
Implications pour la FESCI
L’arrestation de Kambou Sié, une figure emblématique de la FESCI, jette un voile d’incertitude sur l’avenir de l’organisation estudiantine. La FESCI, déjà ternie par des controverses dans le passé, est désormais sous le feu des projecteurs en raison de ces événements tragiques. Les tensions au sein de l’organisation soulignent les problèmes systémiques de violence et de rivalités qui gangrènent la communauté étudiante ivoirienne.
À côté des membres actuellement incarcérés, plusieurs autres personnalités de la FESCI sont recherchées activement par la police. Des noms tels que Konin Ané Cyriac, surnommé Yanko, et Kouessi Toty, dit Non Coupable, s’ajoutent à la série inquiétante de suspects. Cette chasse à l’homme témoigne de l’urgence avec laquelle les autorités souhaitent démanteler les réseaux criminels impliqués.
Le procureur de la République a réaffirmé son engagement à mener cette affaire à son terme afin de rendre justice aux victimes et à leurs familles. Les enquêtes en cours révèlent une volonté de la part des autorités de lutter contre la violence qui sévit au sein de cette organisation.