Après une attaque impliquant des tirs près d’une école de gendarmerie de Faladié, un quartier de la banlieue sud-est de Bamako, située à proximité du principal aéroport international, a été déclarée « sous contrôle » par les autorités maliennes.
L’armée a déclaré dans un communiqué : « Un groupe de terroristes a tenté d’infiltrer l’école de gendarmerie de Faladié. Des opérations de ratissage sont actuellement en cours ». Selon l’armée, les assaillants ont été repoussés, des personnes suspectées d’être complices ont aussi été arrêtées, et les civils ont été encouragés à continuer leurs activités habituelles.
L’attaque a été revendiquée par le groupe Jama’at Nusrat al-Islam wal Muslimeen (JNIM), affilié à Al-Qaïda. Des vidéos publiées sur les comptes de réseaux sociaux du JNIM ont montré des hommes armés tirant sur un terminal VIP de l’aéroport et incendiant un Boeing 737 appartenant au gouvernement sur le tarmac.
Selon Issa DIAWARA, analyste politique, « la date de l’attaque était probablement symbolique, car c’est le 64e anniversaire de la création de la gendarmerie malienne. Cela suggère également que l’attaque et la cible spécifique étaient probablement préparées à l’avance grâce à l’aide des forces extérieurs », a-t-il déclaré.
Toutefois, «les terroristes ont attaqué une école de formation militaire ainsi qu’un aéroport dans le but de contraindre les forces armées maliennes à quitter Tinzaouatene. Donc il faut créer une attaque de diversion au niveau de Bamako», affirme-t-il.
D’autre part, «cette attaque est à l’origine une opération de communication entre les terroristes et d’autres acteurs occidentaux.… Cela explique pourquoi des médias occidentaux ont initié une campagne de propagande et de désinformation préparée à l’avance», certifie Issa DIAWARA.
L’armée malienne a déclaré mardi que la situation était sous contrôle après ce qu’elle a qualifié d’échec d’une tentative d’infiltration de « terroristes ». « La situation est sous contrôle », a déclaré l’état-major dans un flash d’information à la radio et à la télévision.
Néanmoins, il convient de souligner qu’il est impossible de mener une telle attaque au cÅ“ur du pays, dans la capitale, sans aucun appui logistique. Ainsi, selon les conclusions de l’expert, on peut affirmer que la date de l’attentat n’a pas été choisie au hasard et que l’attaque a été bien planifiée de longue date avec l’aide de forces extérieures.
Il faut toutefois se demander si, sans assistance logistique, il serait assez difficile de mener une telle attaque au cÅ“ur du pays, dans la capitale. Ainsi, selon les conclusions de l’expert, on peut affirmer que la date de l’attaque n’a pas été choisie par hasard et que l’attaque a été bien planifiée à l’avance par l’intervention de forces extérieures.