Pour n’avoir pas toujours été d’accord d’être suspendu de Twitter, suite à de nombreux avertissements, Donald Trump este en justice contre le réseau social, apprend-on des médias locaux.
L’ex-Président américain, Donald Trump, n’en démord pas, suite à sa suspension du réseau social à l’oiseau bleu. Le magnat de l’immobilier este en justice contre Twitter, lui reprochant d’avoir suspendu son compte, malgré plusieurs infractions aux conditions d’utilisation.
L’affaire renvoyée devant le tribunal de Californie
À en croire le «Washington Post», qui relate l’information, mardi, à Miami, le juge Robert Scola lui a infligé un nouveau revers, en déterminant que l’affaire ne devrait pas être jugée en Floride, mais en Californie, conformément aux clauses de Twitter, et que «l’ancien statut de Trump, en tant que Président des États-Unis, ne l’exclut pas de l’application» des conditions auxquelles il a consenti, en s’inscrivant sur Twitter.
La même source rapporte qu’au début du mois, un autre tribunal de Floride, où réside désormais Donald Trump, avait tranché de façon similaire, renvoyant le procès intenté contre YouTube, en Californie. Une troisième plainte a été déposée contre Facebook, entreprise accusée, elle aussi, de vouloir «faire taire» les conservateurs. Pour son avocat, John P. Coale, cette première décision était «une emmerde», mais n’était qu’une étape «avant la Cour suprême».
«La Cour suprême n’aurait jamais dû laisser cette « expédition » se poursuivre»
La défense de Donald Trump mise donc sur la plus haute instance du pays, au sein de laquelle il a, lui-même, nommé trois juges, pour son combat contre les géants californiens. Mais il s’était déjà appuyé sur eux dans sa contestation de la défaite de novembre dernier, sans succès.
En février dernier, il n’avait pas apprécié que la Cour suprême ait autorisé le procureur de Manhattan à accéder à ses déclarations fiscales, accusant le camp démocrate de lui en vouloir. «La Cour suprême n’aurait jamais dû laisser cette « expédition » se poursuivre, mais elle l’a fait. C’est quelque chose qui n’est jamais arrivé à un président auparavant, c’est insufflé par les démocrates dans un lieu totalement démocrate, la ville et l’Etat de New York, complètement contrôlé et dominé par un de mes ennemis connus, le gouverneur Andrew Cuomo. […] C’est du fascisme, pas de la justice, et c’est exactement ce qu’ils essaient de faire avec moi, sauf que le peuple de notre pays ne laissera pas faire», avait-il fustigé.