L’ancien commissaire adjoint d’Abomey Calavi et ses co-accusés dans le dossier de distorsion de fonds d’un présumé cybercriminel étaient devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme le 30 novembre 2023.
Au cours de l’audience précédente, l’ex-commissaire adjoint d’Abomey Calavi et ses co-accusés (deux de ses collègues policiers et un militaire) avaient été entendus et le dossier avait été renvoyé au jeudi 30 novembre pour réquisition du ministère public et délibération.
Mais lors de l’audience de ce jeudi, les personnes impliquées dans le dossier ont de nouveau été entendues. Dans sa déposition, l’ex-commissaire adjoint a expliqué les circonstances dans lesquelles il a libéré le présumé cybercriminel alors qu’il était en route avec lui vers le commissariat après une perquisition à domicile.
Lors de son exposé, il a fait savoir qu’il avait soumis le présumé cybercriminel à un interrogatoire en cours de route. De plus, la fouille de son portable et de son ordinateur n’a révélé aucune activité liée à la cybercriminalité. Lorsqu’on lui a demandé si l’interrogatoire avait lieu en cours de route ou au commissariat, l’ex-commissaire a reconnu avoir commis là une faute professionnelle.
Après les dépositions des accusés, le juge a renvoyé le dossier au 21 décembre 2023 pour la suite de la procédure. Il faut rappeler que le présumé cybercriminel a accusé l’ex-commissaire d’Abomey Calavi d’avoir soutiré 17 millions de son sac lors de la perquisition. Une accusation rejetée par l’officier de police lors de sa déposition.