La Côte-d’Ivoire est maintenant hors d’atteinte de nouveaux cas de la maladie à virus Ebola. La stratégie de riposte, en l’occurrence le renforcement des dispositifs de surveillance et l’identification des cas contacts, a permis de circonscrire la propagation de la fièvre hémorragique, selon les autorités sanitaires.
Pierre Dimba, ministre ivoirien de la Santé, explique que «Â nous pensons qu’aujourd’hui, nous sommes à l’abri d’éventuels nouveaux cas, mais nous avons à surveiller cela ». «Â Les résultats des examens complémentaires envoyés à Lyon en France, devant permettre de savoir la souche de la maladie, sont attendus cette semaine. En attendant, la vaccination se poursuit à Abidjan », ajoute-t-il.
«Â Nous avons pu vacciner plus de mille personnes. Bientôt, on va épuiser les 1.200 doses que nous avons reçues. Donc, c’est non seulement le personnel soignant qui a reçu la jeune fille, ce sont les personnes contacts qui ont fait le voyage, les personnes qui l’ont accueillie, mais également au niveau de la frontière où elle est passée, tous ceux qui pourraient avoir des interactions avec cette dame ont été vaccinés. »
Rappelons que le premier cas a été détecté le 14 août à Abidjan chez une Guinéenne arrivée de la ville de Labé dans le nord du pays. La découverte de ce cas d’Ebola en Côte d’Ivoire a alimenté les tensions entre les deux pays. Conakry exigeait une deuxième expertise d’un autre laboratoire compétent à Dakar, ce que les autorités sanitaires ivoiriennes ont refusé, estimant que tous les symptômes liés à la fièvre hémorragique Ebola ont été détectés chez la jeune fille.Â