Un peu partout dans le monde, des industries sont au ralenti pour cause de la non-disponibilité de certaines matières premières, ce qui engendre un coup d’arrêt dans les chaînes de production. Résultat : la reprise de l’économie mondiale, tant attendu, se fait désirer.
Aussi paradoxal que cela puise paraître, alors que la demande grimpe après une année marquée par les restrictions sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19, les industries du monde entier n’arrivent pas à se mettre dans la danse. Bois, acier, papier, fer : cet été, c’est la rupture de stocks ; pire, la situation ne semble pas près de s’améliorer.
Le secteur de l’automobile, le plus touché
Le secteur de l’automobile est le plus touché, parmi tant d’autres, par ces difficultés d’approvisionnement. En cause, la pénurie de semi-conducteurs, ce matériau devenu primordial dans la fabrication des voitures actuelles, très dépendantes de l’électronique.
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En France, plusieurs industries se sont vues dans l’obligation de mettre la clé sous le paillasson. En effet, celle de Toyota à Onnaing (Nord), qui fabrique la Yaris, a reporté sa reprise de production du 23 août au 6 septembre.
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Le même scenario s’observe chez Stellantis. Le groupe, né de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler, a prolongé, cette semaine, les arrêts de production dans plusieurs de ses usines automobiles en Europe, à cause du déficit de composants électroniques en provenance d’Asie. En ce qui concerne le groupe Renault, l’entreprise arrêtera partiellement sa production dans ses usines d’assemblage en Espagne pour une période maximale de deux mois, d’ici la fin de l’année.