Face à la controverse entourant le recensement électoral en zone 1 (Grand Lomé), les partis d’opposition au Togo ont décidé d’avancer. Alors que certains optent pour une approche radicale, comme les manifestations et les procédures, d’autres adoptent une attitude plus mesurée.
Dans un communiqué signé par l’ADDI, la CPP, Santé du Peuple, MCD, UDS et PSR, les partis ont exprimé leur insatisfaction face aux arguments avancés pour ne pas reprendre le recensement. Ils ont déclaré : « Nous considérons que les arguments avancés pour ne pas reprendre le recensement ne sont pas convaincants (…) Néanmoins pour l’avenir, nous pensons qu’il faut prendre un certain nombre de dispositions afin d’éviter la répétition de ces fâcheuses et récurrentes situations ».
Cependant, ils ont également exprimé leur volonté de passer à autre chose et de commencer à préparer l’organisation des élections régionales et législatives qui auront lieu cette année. Cette décision marque une étape importante dans le paysage politique togolais, témoignant de la détermination des partis d’opposition à progresser malgré les obstacles.
Les élections régionales et législatives de cette année seront un test important pour les partis d’opposition. Ils auront l’occasion de démontrer leur popularité et leur capacité à mobiliser les électeurs.
Les résultats des élections seront également un indicateur de l’évolution du paysage politique togolais. Si les partis d’opposition parviennent à faire de bons scores, cela pourrait signifier un changement dans la dynamique politique du pays.