L’affaire Luis Rubiales continue de faire couler beaucoup d’encre en Espagne. Ce mercredi, le gouvernement espagnol a exigé une enquête « transparente et urgente » à la fédération nationale de football, suite au baiser forcé du président de l’instance à une joueuse de la Roja en finale du Mondial.
Victor Franco, en sa qualité de secrétaire d’État espagnol chargé des sports et président du Conseil supérieur des sports (CSD), a annoncé que des mesures seraient prises par le Conseil si la RFEF n’agissait pas. Il a également évoqué la possibilité de saisir le Tribunal administratif des sports en Espagne pour traiter cette affaire.
« J’imagine que les personnes compétentes vont s’entretenir avec les deux parties concernées et faire un rapport« , a-t-il indiqué à la radio Cadena Ser, relayé par RMC Sport. « J’ai personnellement fait savoir à la Fédération que ce rapport doit être transparent et urgent, car s’il ne l’est pas, nous sommes évidemment obligés de prendre les mesures complémentaires correspondantes« , a-t-il ajouté.
La Fédération espagnole de football a annoncé mardi soir qu’en raison du « caractère d’urgence », elle tiendrait vendredi une assemblée générale extraordinaire consacrée à ce baiser forcé. Cet acte, qui est qualifié de geste innocent entre deux amis par Luis Rubiales lui-même, prend désormais des proportions inattendues et pourrait coûter son poste à ce dernier.
Pour rappel, après la victoire de l’Espagne contre l’Angleterre (1-0) en finale de la Coupe du monde féminine 2023, le président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, a embrassé de force Jenni Hermoso alors que celle-ci était montée sur l’estrade pour recevoir sa médaille. Depuis, le dirigeant espagnol est critiqué dans le monde entier pour son geste.