La crise qui secoue la Fédération royale espagnole de football (RFEF) depuis plusieurs mois s’aggrave. Après les accusations de harcèlement sexuel visant Luis Rubiales, l’ancien président, c’est au tour de son successeur intérimaire, Pedro Rocha, d’être inquiété par la justice.
Rocha a été mis en examen ce vendredi dans le cadre d’une enquête sur des irrégularités présumées dans les contrats signés par la RFEF ces cinq dernières années. Selon les médias espagnols, ces irrégularités auraient pu porter sur des montants importants et auraient conduit à des perquisitions au siège de la Fédération en mars dernier.
Au moment des faits reprochés, Rocha occupait le poste de vice-président de la RFEF. Il avait succédé à Rubiales en août dernier après que ce dernier ait été contraint de démissionner suite à l’accusation de baiser forcé sur la joueuse Jenifer Hermoso.
La mise en examen de Rocha fragilise encore plus la RFEF, déjà au cÅ“ur d’une tempête médiatique. Le président par intérimaire pourrait même être suspendu de ses fonctions dans les prochains jours si le Tribunal administratif du sport espagnol (TAD) ouvre une procédure à son encontre.
Cette nouvelle affaire de corruption jette un nouveau discrédit sur la RFEF et son avenir apparaît désormais incertain. Il est difficile de dire qui pourra succéder à Rocha et ramener le calme au sein de la Fédération.
Cette crise pourrait également avoir des conséquences importantes sur le football espagnol dans son ensemble. La RFEF est une institution importante qui joue un rôle majeur dans le développement du football dans le pays. Si la crise perdure, cela pourrait nuire à l’image du football espagnol et avoir un impact négatif sur les résultats des équipes nationales.