Demi Minor, une femme transgenre qui purge une peine de 30 ans dans une prison de l’État du New Jersey au nord-est des États-Unis a enceinté deux autres codétenues. Cette « femme » qui était de sexe masculin à la naissance a finalement été transférée dans une prison exclusivement masculine pour sa virilité qui a refait surface.
« Chassez le naturel, il revient au galop ». Le centre pénitentiaire Edna Mahan Correctional Facility dans l’État du New Jersey au nord-est des États-Unis a incarcéré une femme transgenre qui n’a rien perdu de sa virilité masculine. Demi Minor, 27 ans, qui purge une peine de 30 ans pour homicide involontaire, a mis enceinte deux autres codétenues, parce que emprisonnée dans une centre pénitentiaire pour femme.
Minor a fécondé ses codétenues au début de l’année à la suite de relations sexuelles consenties, a confirmé Sperrazza. Il a ajouté que même les relations sexuelles consenties entre détenus sont interdites dans l’État. Finalement, le jeune homme a été transférée au Garden State Youth Correctional Facility en juin, une autre prison du New Jersey où ne se trouvent que des jeunes détenus de sexe masculin.
Selon les Nbcnews, l’année dernière, deux détenues d’Edna Mahan ont intenté une action en justice « pour contester la politique et la pratique de l’État consistant à héberger certaines femmes transgenres ayant subi une chirurgie de conversion du sexe », ajoutant que cela violait leurs droits constitutionnels, selon des documents judiciaires.
Dans une lettre de Minor publiée sur le blog Justice 4 Demi, qui publie souvent des vidéos et des lettres d’elle, elle décrit son renvoi d’Edna Mahan comme une punition pour avoir eu des relations sexuelles avec deux femmes. « En tant que femme transgenre, j’ai vraiment peur de ce qui m’attend. Il est clair que le personnel a cherché une raison de sécurité pour m’expulser du seul établissement correctionnel pour femmes », écrit Minor dans ce message publié vendredi. « Je suis déconcertée et dégoûtée par cette utilisation du pouvoir et je ne peux que demander au commissaire et au bureau du gouverneur de me renvoyer. Je ne mérite pas d’être traité de la sorte ».