Il est interdit d’exporter de soja grain et de noix brutes de cajou sans l’obtention d’une autorisation spéciale du ministre chargé de l’industrie et du commerce.
La décision d’interdire l’exportation de soja grain et de noix brutes de cajou entre en vigueur à partir de ce jour, lundi 1er avril 2024. C’est à travers un communiqué publié le vendredi 29 mars 2024, que la directrice générale des douanes a annoncé l’entrée en vigueur du décret n°2022-568 du 12 octobre 2022.
Selon la décision, les exportateurs de noix brutes de cajou ou du soja grain doivent être agréés par le ministre chargé de l’industrie et du commerce.
‘’En conséquence, toute opération d’exportation des noix de cajou ou du soja grain sera subordonnée à la délivrance d’une autorisation du Ministre chargé du Commerce qui s’assure au préalable de la satisfaction effective des besoins des transformateurs locaux’’, lit-on dans le communiqué de la directrice générale des impôts.
La décision d’interdire l’exportation de soja grain et de noix brutes de cajou a été annoncé à l’issue du conseil des ministres du mercredi 12 octobre 2022. Le gouvernement a justifié cette mesure par sa ferme volonté de soutenir la dynamique d’industrialisation amorcée.
En terme de besoin interne, la zone industrielle de Glo-Djigbé , créée par le gouvernement en partenariat avec ARISE IIP, transforme plus de 100 000 tonnes de noix de cajou par an à travers un total de cinq unités. La GDIZ devrait augmenter sa capacité pour transformer 600 000 tonnes de soja par an d’ici la fin de 2024.