La Confédération africaine de football (CAF) a rendu son verdict dans l’affaire relative aux incidents survenus lors de la finale de la Coupe CAF au stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou. Et l’instance continentale a infligé une lourde amende au Bénin, pays hôte de la finale, et aux deux équipes finalistes, Raja Club Athletic, vainqueur du tournoi, et la JS Kabylie.
Le verdict est tombé dans le dossier relatif aux incidents survenus lors de la finale de la Coupe CAF, disputée le 10 juillet dernier au stade Général Mathieu Kérékou à Cotonou. La CAF vient, en effet, de délibérer dans cette affaire qui avait fait grand bruit dans le monde du football. Et le Jury Disciplinaire de la CAF n’a pas eu la main légère pour sanctionner les responsables.
Le Bénin pays hôte de la finale, écope d’une amende de 10 000 dollars US pour manquement à la sécurité. Vainqueur du tournoi, le Raja Club Athletic est condamné à verser 8 000 USD à la CAF pour le comportement antisportif de ses supporters. Le club marocain s’est également vu imposer une sanction supplémentaire de 5 000 dollars américains pour l’acte irresponsable de ses officiels qui ont provoqué l’interruption (pendant une bonne dizaine de minutes) de la cérémonie de remise de médaille.
Finaliste malheureuse de la compétition, la JS Kabylie n’a pas non plus échappé aux sanctions du Jury Disciplinaire. Les Algériens écopent d’une amende de 8 000 USD, ceci en raison d’un comportement antisportif de leurs spectateurs et de l’envahissement du terrain par ceux-ci.
Pour rappel, lors de cette finale de la Coupe CAF entre le Raja Club Athletic et la JS Kabylie, arbritée par le Bénin pour la première fois de son histoire, certains supporters des deux clubs ont envahi le stade Général Mathieu Kérékou et ont refusé de le quitter à l’issue de la finale. De plus, certains officiels de la Raja ont fait pression sur la sécurité pour se frayer un chemin vers la tribune officielle où se déroule la cérémonie de remise de médailles. Des actes imputés à l’équipe de sécurité du Bénin, notamment les stadiers qui étaient détendus et inactifs, selon le Jury Disciplinaire de la CAF