Face aux journalistes dimanche dernier, le sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi, a largement ouvert la porte à un match amical avec l’équipe française. La réponse à cette proposition audacieuse a été rapidement livrée par Didier Deschamps, son homologue français.
Lors de sa participation à l’émission « l’After Foot » sur RMC, Djamel Belmadi a exprimé son intérêt pour un éventuel affrontement entre la France et l’Algérie. Il a rappelé que cette idée avait déjà été évoquée à l’époque de Monsieur Zetchi, l’ancien président de la Fédération algérienne de football, et de Monsieur Le Graët, son homologue français de l’époque. Ces deux personnalités s’étaient entretenues à plusieurs reprises à ce sujet. Le Graët avait même abordé cette possibilité publiquement. « C’était quelque chose qu’il voulait vraiment faire », a déclaré Belmadi, montrant ainsi l’enthousiasme des Algériens pour un tel affrontement.
Belmadi a également souligné l’ambition de son équipe en affirmant : « Nous, on veut jouer contre les meilleurs. En allant jouer au Sénégal (en match amical à Diamniadio le mardi 12 septembre), on ne cherche pas la facilité. Jouer contre la France, oui… il y a beaucoup de binationaux, on a tous un lien avec la France. C’est un match que beaucoup voudraient voir un jour. »
La réponse tant attendue est venue de Didier Deschamps lors de sa conférence de presse la veille de la rencontre entre l’Allemagne et la France à Dortmund. Bien que Deschamps ait principalement ouvert la porte à cette idée, il a également clarifié qu’il n’était pas la personne qui décidait des matchs amicaux : « Ce n’est pas moi qui décide des matchs amicaux. S’il ya la possibilité de le faire, cela se fera, mais ce n’est pas de mon ressort », a-t-il déclaré. Il a ajouté plus tard : « Je n’ai pas de soucis d’avoir à jouer ce match-là. »
Ainsi, la possibilité d’un affrontement entre la France et l’Algérie demeure ouverte, suscitant l’excitation des fans des deux équipes et alimentant les spéculations quant à une rencontre qui pourrait s’avérer historique.