Ce mardi 18 octobre a été une journée de mobilisation dans toute la France à l’appel de plusieurs syndicats. Des manifestations pour une hausse des salaires, dans un contexte de grève dans les raffineries et d’inflation galopante qui pèse sur le pouvoir d’achat.
La grève dans les raffineries semble avoir été l’étincelle dans ce contexte inflammable, avec deux revendications : la hausse des salaires et le droit de faire grève. Des violences ont éclaté mardi en fin de journée lors des manifestation organisée par plusieurs syndicats pour réclamer une augmentation des salaires. Selon la préfecture, citée par BFMTV, un black-bloc de plus de 200 personnes s’est joint au défilé tandis qu’au moins six personnes ont été interpellées.
Sur les conséquences de la manifestation, plusieurs vitrines ont été cassées dont celles d’une concession BMW. Plusieurs milliers de personnes ont néanmoins participé à cet événement, pour réclamer une hausse des salaires et le respect du droit de grève.
Près de 110000 manifestants en France, selon le gouvernement
Le ministère de l’Intérieur a comptabilisé 107 000 participants en France, dont 13 000 à Paris. Des incidents avec des casses ont été notés par endroits. Les vitres d’un établissement bancaire CIC et d’un concessionnaire de moto ont notamment été brisées boulevard Montparnasse, et des manifestants vêtus de noir ont affronté les forces de l’ordre.
Un accord de branche signé dans le secteur de l’énergie
Trois syndicats représentatifs du secteur de l’énergie – la CGT, FO et CFDT – ont signé un accord portant sur les augmentations salariales dans la branche des industries électriques et gazières (IEG), une première étape avant l’ouverture de négociations salariales par entreprises. Cet accord prévoit une augmentation générale du salaire national de base de 3,3 % en deux temps, avec une rétroactivité de 1% au 1er juillet 2022 et le solde de 2,3 % au 1er janvier 2023, a indiqué Claude Martin, négociateur de l’accord de branche pour la FNME-CGT, majoritaire avec 39,68 %.