L’armée israélienne a annoncé ce mardi 14 novembre avoir pris possession des bâtiments gouvernementaux du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la ville de Gaza, notamment le Parlement et des bâtiments du gouvernement et de la police.
Depuis l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre, qui a fait 1 200 morts en Israël, en majorité des civils selon les autorités israéliennes, l’armée israélienne bombarde sans répit la bande de Gaza et ses chars resserrent désormais leur étau sur la ville de Gaza, notamment autour des hôpitaux, utilisés selon Israël comme des bases logistiques et militaires par le Hamas.
Une stratégie qui s’avère payante puisque l’armée israélienne affirme, ce mardi 14 novembre, avoir pris le contrôle du « Parlement du Hamas, du QG du gouvernement, le siège de la police du Hamas et une faculté d’ingénierie qui servait à la production et au développement d’armes ».
Un Parlement «Â fantôme »
Sur les réseaux sociaux, des images montrent des soldats israéliens déployant le drapeau bleu et blanc d’Israël sur l’estrade du chef du Parlement ainsi que des soldats posant devant un mur où est inscrit au-dessus d’un insigne « Siège de la police militaire ».
Troops of the IDFs Golani Brigade posing with an Israeli flag inside Gaza’s parliament building in Gaza City’s main Omar Al-Mukhtar street, after seizing the site. A clear illustration of Hamas’ loss of control over Gaza. pic.twitter.com/U80Z6tXTM7
— Ariel Oseran (@ariel_oseran) November 13, 2023
Le Parlement palestinien, qui est censé siéger à Ramallah en Cisjordanie occupée où est installée l’Autorité palestinienne, est en sommeil depuis des années et a été officiellement dissous en 2018. Depuis que le Hamas a chassé l’Autorité palestinienne de Gaza en 2007, les deux territoires palestiniens dépendent de fait d’autorités parallèles.
« L’armée israélienne avance partout. L’organisation Hamas a perdu le contrôle de Gaza : les terroristes fuient vers le sud, les civils pillent les bases du Hamas », avait déjà annoncé lundi soir le ministre de la Défense israélienne, Yoav Gallant, d’après le média israélien « The Times of Israël ».