C’est l’actualité qui défraie la chronique depuis quelques heures au Ghana. Une femme identifiée sous le nom d’Evelyn Adu, alias Serwaa Broni est montée au créneau pour révéler avoir à sa disposition des séquences érotiques d’elle-même et du président Nana Addo Dankwa Akuffo en pleine séance de jambe en l’air.
Pour donc essayer de persuader le public de ce qu’elle n’inventait pas son histoire, la bisexuelle autoproclamée a également rendu public les numéros de téléphone portable par lesquels le président arrivait à la joindre pour les rendez-vous. Elle a donc révélé trois supposés numéros, (Airtel-Tigo et Vodafone du président.
La Ghanéenne, qui se trouve en conflit avec le président depuis leur premier affrontement en octobre 2014, affirme qu’un braquage était prévu contre elle afin de récupérer ses appareils électroniques, pour lesquels elle était censée être récompensée.
Pour illustrer sa révélation, elle a accompagné certains de ses propos par des prétendus messages écrits entre elle et le président. Le président Akufo-Addo aurait envoyé un SMS le samedi 7 novembre 2020, qui disait :
« Bonjour Evelyn, tu es toujours ma chérie, s’il te plait, reste cool toi et ta petite amie sera complètement réglée après les élections. John m’a informé que vous aviez accepté d’attendre donc je n’ai pas compris les mails de demande. J’aimerais vous appeler, mais j’ai remarqué que mes appels vous frustraient. Ses périodes chargées. Soyez encore un peu patient. Merci ».
Dans un autre message qu’elle a écrit au président Akufo-Addo, l’on peut lire:
« T’envoyer des messages n’était pas cool. Je ne vous enverrai plus de message ni ne vous recontacterai de toute façon, je suis une personne ordinaire et je dois garder des amitiés avec des gens ordinaires pour éviter les surprises inutiles ».
Le président aurait répondu :
« Evelyn, oui, mon équipe de sécurité m’a conseillé de m’éloigner de vous, ils étaient également intéressés par vos appareils, mais je n’ai pas ordonné l’attaque. Je t’appelle… »
Elle a répondu le 2 novembre 2019 à 12h58GMT :
Quand tu m’as appelé le matin du vendredi 1er novembre en réponse à mon SMS, tu n’as pas pu répondre pourquoi ton chef de la sécurité va dire à son amie que je suis sous leur surveillance radiale et constante depuis juillet. De plus, votre seule excuse pour Hopeson Kaken {sic} une carte-clé pour entrer dans ma chambre d’hôtel 36 minutes après mon vol organisé est parce qu’il a dit qu’il me cherchait, eh bien, il ne savait pas que j’avais été volé, m’a-t-il contacté par téléphone? A-t-il oublié de me dire qu’il avait… dans ma chambre ?, il a clairement… en présence….. »
Dans des messages ultérieurs, le président a nié avoir eu connaissance du vol présumé à son encontre. A noter que face à cette information incroyable qui fait l’effet d’un séisme pailleté sur la toile, le président Nana Addo n’a pas encore réagi.