Les travailleuses du sexe de la région d’Accra au Ghana ont annoncé une augmentation de leurs tarifs en raison des difficultés économiques que traverse le pays depuis quelques jours.
Le Ghana n’est pas épargné par le vent de la cherté de la vie qui souffle sur un certain nombre de pays africains. Alors que plusieurs secteurs d’activités ont du revoir à la hausse leur tarifs pour survivre, les filles de joie d’Accra ont décidé de suivre le pas des entreprises.
En effet, selon les raisons avancées par ces dernières, l’augmentation des prix du carburant couplée aux contraintes générales a tellement affecté leur milieu de travail au point où elles sont obligées d’augmenter leurs charges. Leurs clients sont désormais facturés entre 50 et 300 dollars pour une brève séance d’une durée de 15 à 20 minutes et jusqu’à 300 dollars pour une nuit complète.Â
« Récemment, il y a eu une recrudescence des matières premières. Payer mon loyer est difficile en ce moment, j’ai donc augmenté mes frais. La nourriture est vraiment chère de nos jours. Je m’habille et m’occupe du reste. Par conséquent, je ne peux pas baisser mes prix » a expliqué Viviane au média JoyNews.
Cependant, son refus catégorique de bouger sur ses nouveaux prix commence à se retourner contre elle. En effet, ses clients sont visiblement incapables de faire appel à ses services en raison des mêmes difficultés financières que le pays connaît « Cela éloigne mes clients », a-t-elle déploré.
JoyNews a rapporté que les travailleuses du sexe ont également supplié leurs clients de les supporter face cette augmentation qui est indépendante de leur volonté.