À l’occasion de la session budgétaire 2024 qui a abouti au vote du budget général exercice 2025 le 5 décembre dernier, équilibré en dépense et en recette à plus de 33.551 milliards de FCFA, les députés ont profité de la ronde des ministres au Parlement pour les interroger sur la vie socio-économique du Bénin. La ministre du Numérique et de la Digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou a été soumise à un questionnaire à cet effet. L’une des préoccupations des députés tournait autour des « …facilités offertes par la SBIN dans le cadre des offres promotionnelles de Celtiis ». Voici ce qu’en pense Mme Adam Soulé Zoumarou. Â
« Les facilités offertes par la SBIN dans le cadre des offres promotionnelles de Celtiis ne vont-elles pas conduire la société à la faillite ? » À cette inquiétude de la représentation nationale, la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurelie Adam Soulé Zoumarou, estime que ces offres promotionnelles « …sont définies sur la base d’un business case qui tient compte d’une part des objectifs d’acquisitions de clients (parc), d’ARPU (revenu moyen par client) et de chiffres d’affaires et, d’autre part, des coûts liés au trafic voix et data (coûts réseaux), des coûts administratifs et des coûts marketing (publicité, animation, distribution) ».
En effet, dans un marché de télécommunications en pleine expansion, l’opérateur de téléphonie mobile Celtiis se distingue par des offres promotionnelles soigneusement élaborées. Ces dernières sont fondées sur un business case rigoureux qui prend en compte une multitude de facteurs essentiels pour assurer la pérennité et la rentabilité de l’entreprise. Les offres promotionnelles de Celtiis sont d’abord orientées vers l’acquisition de clients, visant à augmenter le parc d’abonnés. Pour cela, l’entreprise analyse minutieusement des indicateurs clés tels que l’ARPU (revenu moyen par utilisateur) et le chiffre d’affaires. C’est en équilibre avec ces objectifs que Celtiis ajuste ses campagnes pour maximiser son impact sur le marché tout en restant profitable.
Parallèlement, Celtiis évalue les coûts associés à chaque promotion. Cela inclut les coûts liés au trafic vocal et aux données, ainsi que les coûts administratifs. Les dépenses marketing, telles que la publicité et les activités d’animation et de distribution, sont également prises en compte. L’objectif est clair : chaque promotion doit générer de la valeur et ne jamais descendre en dessous du seuil de rentabilité. Ainsi, toute promotion n’est retenue que s’il n’y a aucune possibilité de destruction de valeur observée, a rassuré la ministre.
Par ailleurs, toutes les offres de Celtiis, avant leurs lancements, sont soumises à l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) Bénin, qui s’assure que les promotions sont conformes aux principes de régulation, conclut Aurelie Adam Soulé Zoumarou.