Alors que plusieurs villes ukrainiennes ont été bombardées lundi, le président biélorusse, a indiqué que la Biélorussie a commencé des exercices militaires en raison de l’aggravation de la situation militaro-politique.
La Biélorussie semble, elle aussi, décidée à entrer en guerre. Alexandre Loukachenko, qui estime que son territoire est en danger, a annoncé le déploiement de troupes communes avec la Russie. « Compte tenu de l’aggravation de la situation aux frontières occidentales de l’État de l’Union, nous avons convenu de déployer un groupe régional de forces de la Fédération de Russie et de la République de Biélorussie », a déclaré le président Loukachenko en faisant référence à l’État supranational de l’Union, qui unit la Russie et la Biélorussie.
« Tout cela (est fait) conformément à nos documents. Si le niveau de menace atteint le niveau actuel, tel qu’il est maintenant, nous commencerons à impliquer le groupement de l’État de l’Union. » Allié de longue date du président russe Vladimir Poutine, M. Loukachenko n’a donné aucun détail sur la taille ou l’objectif précis de la nouvelle force conjointe, mais il a précisé que le groupe « ne sera pas constitué d’un millier de soldats seulement. »
La Russie et le Belarus sont tous deux membres cofondateurs de l’État de l’Union, qui suppose l’établissement progressif d’un espace politique, économique, militaire, douanier, monétaire, juridique, humanitaire et culturel unifié. Les deux pays ont commencé à unir leurs forces il y a trois jours, peu après l’attentat de samedi contre le pont construit par Moscou qui relie la Russie à la péninsule de Crimée.
Dans ses remarques, le dirigeant biélorusse de 68 ans a accusé l’Ukraine de planifier des attaques contre son pays depuis le sud. Il a déclaré que l’avertissement provenait de « canaux non officiels », qui ont affirmé que l’Ukraine préparait un « pont de Crimée 2 ». « Ma réponse était simple : ‘Dites au président de l’Ukraine et à ces autres fous que le pont de Crimée ressemblera à une promenade dans le parc s’ils touchent ne serait-ce qu’un mètre de notre territoire de leurs mains sales' », a prévenu le président biélorusse.