Le bilan des morts après la tentative de coup d’Etat contre le président Bissau-guinéen est a un peu plus d’une dizaine de morts, ont rapporté les médias citant des sources officielles du pays.
Une tentative de coup d’Etat a ébranlé la Guinée-Bissau mardi 1er février 2022. Le président Umaro Sissoco Embalo a failli être déposé à son tour après ses homologues de Guinée, du mali et du Burkina Faso. Alors qu’il était en plein conseil des ministres, des coups de feu ont retenti près du palais présidentiel avec des assaillants armés d’armes lourdes. La garde républicaine a riposté et s’en sont suivis, cinq heures de combats violents et acharnés.
Le coup n’a finalement pas réussi et les assaillants ont pris la clé des champs. Le président a indiqué sur les réseaux sociaux que le calme est revenu et que la situation est sous contrôle mais qu’il y a eu « beaucoup de morts ». Mercredi, le gouvernement a fait le point de la fusillade et a confirmé qu’il y a eu 11 morts après les combats. Les morts comprenaient des forces militaires et paramilitaires et quatre civils, dont un haut responsable du ministère de l’Agriculture, a déclaré le ministre du Tourisme et porte-parole du gouvernement, Fernado Vaz, lors d’un point de presse dans la capitale Bissau.
Il a également dénoncé ce qu’il a décrit comme une attaque « violente et barbare » visant à décapiter l’Etat, assurant que la tentative de coup d’État avait été planifiée et perpétrée par des personnes ayant des « arrière-pensées » avec le soutien de « personnes ayant des capacités financières ». Le président a indiqué que l’attaque a un lien avec les trafiquants de drogue et les corrompus qui ne voulaient pas que leur combinent s’arrêtent.