Le gouvernement haïtien a été tenu responsable pour l’attaque meurtrière menée jeudi par le gang « Gran Grif » à Pont-Sondé, dans le département de l’Artibonite en Haïti, ayant causé au moins 70 décès, selon un rapport publié vendredi par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH).
Dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux, le bureau du Premier ministre Garry Conille a exprimé sa « profonde indignation » face à cette attaque, la qualifiant d’une « brutalité sans nom ». Cet acte a visé des civils, y compris des femmes et des enfants, provoquant également de nombreux blessés.
« Cette nouvelle manifestation de violence contre des civils innocents est inacceptable et nécessite une réponse rapide, ferme et coordonnée de l’État », indique le communiqué. Le gouvernement a promis de poursuivre les coupables et de les traduire en justice, tout en s’engageant à coopérer au niveau international pour restaurer la paix dans la région.
Le porte-parole du HCDH, Thameen al-Kheetan, a confirmé vendredi que l’attaque avait fait au moins 70 morts, marquant un nouvel épisode tragique dans la crise de violence en Haïti. Horrifié par les événements à Pont-Sondé, il a précisé que des membres du gang « Gran Grif » avaient utilisé des fusils automatiques pour ouvrir le feu sur la population, tuant au moins 70 personnes, y compris dix femmes et trois nourrissons.
Selon ses informations, 16 blessés se trouvent dans un état critique, dont deux membres du gang touchés par les forces de sécurité. De plus, plus de 45 maisons et 34 véhicules ont été incendiés, contraignant de nombreux habitants à fuir la zone.