Au Honduras, alors que l’élection présidentielle approche à grands pas, certains habitants n’ont d’yeux que pour leurs sources de revenues et n’ont cure de la politique.
Alors que le Honduras se prépare à l’élection présidentielle, qui va se tenir, le dimanche 28 novembre 2021, certains habitants ont, semble-t-il, d’autres chats à fouetter, se foutant pas mal de la chose politique. C’est le cas, par exemple, des «recycleurs» de la décharge de Tegucigalpa.
« Tout ce que j’ai dans ma petite maison, je ne le dois qu’à moi-même ».
Ne trouvant leur survie que dans ce « sale boulot », cette frange de la population a choisi de ne pas perdre son temps, dans des choix, qui ne lui apportera rien. Ces braves travailleurs, à l’instar de Marlon Escoto, tous les jours, du matin au soir, sillonnent les décharges de Tegucigalpa, une ville du Honduras, histoire de trouver du matériel à recycler.
Un média local rapporte l’histoire de Marlon Escoto, 59 ans, qui, depuis ses 14 ans, fait la ronde des décharges de sa localité natale, dans le but de collecter le maximum d’articles à recycler, seule manière, pour lui, d’arriver à joindre les deux bouts.
Le quinquagénaire avoue fièrement que sa vie ne tient qu’à une ordure. « Tout ce que j’ai, ça vient des ordures… Moi, aucun parti ne m’a aidé », explique ce citoyen, dépité. Il ajoute : « On a le droit de vote, comme citoyens. Mais, moi, tout ce que j’ai dans ma petite maison, je ne le dois qu’à moi-même ».
Rappelons que les Honduriens sont appelés aux urnes, dimanche prochain, pour choisir leur prochain président, parmi 13 candidats. Dans les sondages, se détachent Nasry Asfura (droite, au pouvoir depuis 2010) et Xiomara Castro, à la tête d’une coalition de gauche.