De passage dans les locaux de la radio fréquence 2, l’humoriste Zongo Mareshal s’est prononcé sur sa comparaison avec son jeune frère et collègue Boukary.
Considéré comme l’un des précurseurs de l’humour en Côte d’Ivoire, Zongo Mareshal de son vrai nom Gnamian Bi Nestor Gole fait partie sans doute des meilleurs humoristes de sa génération. Au sommet de son art, le membre du mythique groupe humoriste Zongo et Tao qui a choisi comme expression scénique l’imitation de l’accent du peuple Burkinabé, compte aujourd’hui plus de 20 ans de carrière.
Invité récemment dans une émission diffusée sur les ondes de fréquence 2, l’homme qui dirige l’Association des Humoristes Professionnels de Côte d’Ivoire (AHPCI) s’est prononcé sur plusieurs sujets ayant rapport au métier d’humoriste en Côte d’Ivoire.
Interrogé par la suite sur ce qu’il pense de la comparaison de son talent avec celui de Boukary connu également pour l’imitation de l’accent du peuple Burkinabé, Zongo n’a pas du tout mâché ses mots. « Nous avons inspiré pas mal de jeunes à évoluer dans l’humour. Ici en Côte d’Ivoire Boukary en fait partie. Au Burkina nous pouvons citer souké et Siriki« , a-t-il indiqué.
Zongo dans la suite de son intervention a fait savoir qu’il reste la boussole de Boukary. « Un artiste qui n’a pas de boussole manque de repère. Boukary est mon petit. je suis sa boussole. Quand il démarrait, la première personne qu’il a approché c’est moi. La première fois qu’ il a posé sa voix sur une Oeuvre discographique c’est moi qui avait créé l’occasion. Il nous a rejoint par la suite dans l’émission » dimanche passion« , a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le conseiller artistique chargé de l’Humour au Marché des arts du spectacle d’Abidjan, a profité pour révéler la source d’inspiration de son expression expression scénique, celle d’imiter l’accent Burkinabé.
« Pour la petite histoire c’est sawadogo qui a été le premier à faire de cette imitation son expression scénique . il incarnait très bien ce rôle dans l’émission dimanche passion. Après son décès, des amis de notre troupe m’ont encouragé à suivre ses traces. Dieu merci j’ai pu ajouter un plus dans ma prononciation. C’est ce qui fait également la particularité de boukary. Il a su se démarquer de moi au niveau de sa prononciation et sa gestuel. Cela a été à son avantage. Alors que s’il me copiait carrément il n’allait qu’évoluer dans mon sillage. Quand les événements de canal sont arrivés il a su se positionner. Mais Boukary demeure mon petit. il n’y a pas de débats. c’était moi qui était d’ailleurs le metteur scène de son dernier spectacle« , a-t-il lâché.
Mais a t-il vraiment besoin de dire qu’il était la première personne qu’il à vu et qui l’a aidé à poser une voix discographique ou pas? Le noir ne va jamais vouloir reconnaître à la juste valeur l’effort et l’exploit de son frère. C’est dangereux et immature de votre part de parler comme ça. Pour faire court, vous n’arrivez même pas à la cheville de boukary. Même si vous l’avez initié, vous vous êtes restés dans la monotonie pendant que lui, il est dans l’innovation.
D’ailleurs, je n’ai jamais apprécié vos deux têtes, je veux dire zongo et tao.