Patcko Yao, un jeune influenceur ivoirien, s’est fait connaître grâce à ses contenus vidéos souvent polémiques. Récemment, il a pris l’habitude de s’attaquer aux artistes ivoiriens en critiquant leurs chansons de manière acerbe afin de susciter le débat et l’indignation. Après avoir violemment exprimé sa critique envers le rappeur ivoirien Tchaikabo, sa dernière cible est le chanteur KS Bloom.
Lors de son passage dans l’émission « Accusé(e), levez-vous » sur Trace FM, Patcko Yao a décidé de provoquer KS Bloom en remettant en question la nature des paroles de ses chansons. Selon lui, KS Bloom ne fait pas suffisamment référence à la Bible dans ses chansons, ce qui dénote un manque de respect envers le Créateur.
Il a notamment cité la chanson « Dieu ne pile pas foutou » pour illustrer son propos. « KS Bloom ne chante pas pour Dieu, il chante pour ses amis et pour remporter des trophées au PRIMUD. Comment peut-on prétendre que Dieu ne pile pas le foutou ? C’est un véritable manque de respect envers le Créateur. Lorsqu’on chante pour Dieu, la plupart des paroles devraient se baser sur des versets bibliques. Pourtant, dans les chansons de KS Bloom, il n’y a rien de biblique. Aucun passage ne fait référence à la Bible. Pourrait-on imaginer qu’un musulman tienne de tels propos envers Allah ? Si cela arrivait, ses pairs le corrigeraient immédiatement », a-t-il déploré.
Une énième attaque
Pour l’heure, KS Bloom n’a pas encore répondu à cette attaque, mais on se rappelle que la dernière cible de Patcko Yao est le rappeur ivoirien Tchaikabo, à qui il a adressé des mots très incisifs.
« Quand je fais mes vidéos, tout le monde me demande de tacler Tchaikabo. Mais qu’est-ce qu’il pourrait me faire ? Ce genre d’artiste n’apprécie pas les critiques. S’il en reçoit une, il est prêt à se battre. Mais je n’ai pas peur de lui. Je vais parler de lui et il ne pourra rien me faire. Qu’a-t-il réellement accompli en Côte d’Ivoire ? Il n’est pas un véritable artiste. Ses collègues ont passé des concours pour réussir, mais lui, il préfère frapper ceux qui parlent de lui.
Quelles chansons Tchaikabo a-t-il chantées ? Je ne les ai jamais entendues. Pensez-vous que j’ai peur de lui ? Ceux qu’il peut effrayer seraient plutôt des élèves de 3e. Qui est-il réellement ? Pensez-vous que je suis seul ? Tchaikabo ne pourra rien me faire. Si vous n’avez rien de constructif à dire, abstenez-vous de commenter mes vidéos », avait-il déclaré.
Ces propos ont déclenché une véritable querelle entre Patcko Yao et Tchaikabo, qui a juré de répondre à la hauteur de l’offense. C’est grâce à l’intervention du chanteur Coupé-décalé Safarel Obiang que Tchaikabo a alors décidé de fermer les yeux sur cet affront.
Des débats enflammés et une remise en question constante
Les prises de position de Patcko Yao ne cessent de susciter des réactions vives dans le monde de l’art ivoirien. Entre les soutiens et les critiques, les débats sont nombreux et souvent enflammés. Certains estiment que l’influenceur va trop loin dans ses propos, tandis que d’autres le voient comme une voix audacieuse qui ose remettre en question les artistes et leurs productions.
Quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir sur Patcko Yao, il est indéniable qu’il soulève des questions intéressantes sur l’intégrité artistique et l’importance de la critique constructive. Sa volonté de pousser les artistes à se remettre en question peut être vue comme une opportunité pour une évolution positive de la scène culturelle ivoirienne.
Il est certain que Patcko Yao ne restera pas indifférent, et que ses prochaines actions et publications promettent encore de faire couler beaucoup d’encre.