Sur le terrain avec le président du parti pour une opération de démobilisation des militants, le deuxième vice-président du parti Les Démocrates, l’honorable Nourénou Atchadé s’est attaqué aux lois votées pendant la 8è et la 9è mandature.
Pour le président du groupe parlementaire Les Démocrates parlant aux militants du département du Couffo, avant 2016, le vote des lois était consensuel. Mais depuis2016, elles sont élaborées en catimini.
« Dans le passé, les lois qu’on votaient, elles étaient unanimes. On faisait des séminaires et des ateliers. On associait tout le monde. Mais, depuis 2016, avec l’arrivée du président Patrice TALON, ils s’enferment dans leurs bureaux. Ils produisent des lois pour exclure économiquement, pour exclure politiquement… », affirme Nourénou Atchadé aux militants du Couffo.
Au moment où ils prenaient ces lois, on les avertissant sur leur caractère crisogène et leur l’applicabilité, mais ils étaient trop fort et n’écoutaient personne, a-t-indiqué.
« Aujourd’hui, ça les rattrapent. Nous sommes bloqués, ils sont bloqués. Ils étaient à la commission des lois, ils ont sauté. Ils sont allés au ministère de la justice. Ils ont encore sauté, ils sont allés à la cour constitutionnelle. Ils ont fait passer toutes leurs lois pour exclure, pour mettre en prison, pour renvoyer en exil. Aujourd’hui, ils sont bloqués. Les lois sont inapplicables, des lois qui se contredisent, des lois qui n’ont aucun sens ». se désole l’opposant.
…ils disent qu’ils vont nous donner 2ans de bonus…
« Maintenant, ils disent qu’ils vont nous donner 02 ans de bonus. Est-ce qu’on leurs a demandé ça ? Non! On avait demandé un dialogue, ils ont dit non, ils ne veulent pas le dialogue. Mais, ils appellent à un Atchapodji. Est-ce que le Bénin a besoin d’un Atchapodji ? Non ! Nous avons besoin de dialogue« , a indiqué le parlementaire.
Malgré la situation difficile que traverse le pays, Nourénou Atchadé déplore la dilapidation des ressources.
« On se lève, on prend 300 millions, on le donne à un seul artiste. Écoutez, j’ai fait un petit calcul, 100.000francs à la fin du mois pour un enseignant. Alors 300 millions, c’est le salaire de 3.000 enseignants. Et on dilapide », dénonce-t-il avant d’inviter son auditoire à travailler pour changer la donne en 2026.
On est tous derrière vous. Et rien ne nous effrayerait gaie