Depuis le mardi 22 novembre, Chefs d’État et responsables d’institutions ont ont entamé à Accra une réunion pour renforcer la coopération dans la lutte antiterroriste en Afrique de l’ouest. Une rencontre pendant laquelle le mali, censé être représenté, a brillé par son absence.
Les dirigeants des pays membres de l’Initiative d’Accra étaient réunis en sommet dans la capitale ghanéenne mardi 22 novembre. Un sommet pour renforcer la coopération dans la lutte antiterroriste et contrer la propagation des violences jihadistes du Sahel vers les côtes du golfe de Guinée.
Étaient représentés le Bénin, Togo, Ghana, Burkina, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Nigeria, mais pas le Mali, pourtant pays membre de l’initiative. Le Mali n’a pas répondu présent à ce sommet auquel des représentants de gouvernements de l’UE, de la Grande-Bretagne, et de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont également été conviés.
« L’initiative d’Accra », un creuset crée en 2017 par le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo et le Burkina Faso pour lutter contre le terrorisme. En 2019, le Mali et le Niger se sont également joints à « l’Initiative » en qualité de membres observateurs. Le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo font ainsi face à la menace de combattants du groupe État islamique (EI) et d’Al-Qaïda, implantés au Niger et au Burkina Faso, et qui multiplient désormais les attaques sur leur territoire.