Les pluies diluviennes qui s’abattent sur le Tchad depuis plusieurs mois ont causé des ravages sans précédent. Les inondations ont déjà fait plus de 500 morts et affecté plus de 1,7 million de personnes, selon les derniers chiffres de l’OCHA. Dans ce contexte de crise humanitaire, la rentrée scolaire, prévue ce lundi 23 septembre pour les élèves de troisième et de terminale, s’annonce particulièrement difficile.
De nombreux établissements scolaires, notamment dans la capitale, N’Djaména, ont été durement touchés par les inondations. Les eaux ont envahi les salles de classe, rendant les lieux impraticables.
Face à cette situation, les parents d’élèves expriment leur inquiétude et leur scepticisme quant à la tenue des cours. Ils craignent pour la santé de leurs enfants et demandent des mesures d’hygiène renforcées avant toute reprise des activités scolaires. Certains plaident pour un report de la rentrée au mois d’octobre, le temps que les écoles soient assainies et sécurisées.
Par ailleurs, le ministère de l’Éducation nationale avait pourtant fixé le 23 septembre comme date de rentrée pour les classes d’examen. Mais les inondations ont bouleversé ces plans. De nombreuses écoles ont été transformées en abris pour les sinistrés, compliquant encore davantage la situation. Les élèves, déjà éprouvés par les événements, se retrouvent confrontés à des conditions d’apprentissage dégradées, voire inexistantes.