Lundi 8 mai, l’agence d’information de l’autorité judiciaire Mizan Online a annoncé l’exécution de deux hommes en Iran. Les deux individus ont été condamnés à mort pour avoir brûlé un exemplaire du Coran et insulté le prophète Mahomet.
La profanation du Coran est considérée comme un crime majeur en Iran, pays à majorité chiite. Les deux hommes ont été arrêtés en 2016 et ont depuis été reconnus coupables de blasphème et d’outrage à l’islam.
Selon l’agence Mizan Online, ils ont avoué les faits lors de leur procès et n’ont pas fait appel de leur condamnation à mort. Cette exécution intervient alors que les autorités iraniennes sont régulièrement critiquées pour leur application de la peine de mort.
L’exécution de ces deux hommes pour la profanation du Coran suscite une vive réaction de la part des organisations de défense des droits de l’homme. La peine de mort est régulièrement utilisée en Iran pour des crimes liés à la religion ou à la moralité, mais elle est vivement critiquée par les défenseurs des droits de l’homme, qui considèrent qu’elle est souvent appliquée de manière arbitraire.
Cette exécution rappelle l’importance de protéger la liberté de religion et la liberté d’expression, qui sont des droits fondamentaux reconnus par les conventions internationales auxquelles l’Iran est partie.