Les affrontements se poursuivent au Proche-Orient, ce vendredi. Depuis lundi, plus de 100 personnes ont été tuées, côté palestinien; huit, côté israélien; et des centaines, blessées, selon les derniers bilans officiels.
Les bombardements et échanges de tirs continuent de s’intensifier au Proche-Orient. Israël pilonne, ce vendredi, la bande de Gaza, enclave palestinienne densément peuplée, avec des frappes aériennes et des tirs d’artillerie. De son côté, le Hamas a tiré des centaines de roquettes vers Israël, dans la nuit de jeudi à vendredi. Depuis le début de cette nouvelle escalade militaire, lundi, plus d’une centaine de personnes ont été tuées et des centaines autres blessées de part et d’autre.
Les affrontements en cours ont été déclenchés après un barrage de roquettes du Hamas tirées vers Israël en « solidarité » avec les plus de 700 Palestiniens blessés dans des heurts en fin de semaine dernière; et, lundi, avec la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, secteur palestinien illégalement occupé par Israël depuis 1967, selon l’ONU. Ces heurts sur l’esplanade, troisième lieu saint de l’islam, avaient suivi plusieurs jours de vives tensions et de heurts à Jérusalem-Est, dus principalement aux menaces d’expulsion de familles palestiniennes d’un quartier de la Ville sainte au profit de colons juifs.
Chars et véhicules blindés le long de la bande de Gaza
119 Palestiniens, dont 31 enfants, ont été tués dans la bande de Gaza, et 830 personnes ont été blessées depuis le début de ce nouveau conflit armé, selon un dernier bilan du ministère local de la Santé. En Israël, où le bouclier antimissile « Dôme de fer » a intercepté environ 90% des quelque 1.800 roquettes tirées, cette semaine, depuis Gaza, huit personnes sont mortes et des centaines, blessées.
Face à l’intensification du conflit entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenir, dimanche, une réunion virtuelle publique sur le conflit. Des représentants d’Israël et des Palestiniens devraient y participer, de même que l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, qui avait dit craindre, cette semaine, que cette escalade mène à une « guerre à grande échelle ».Â