Vivement critiqué suite à sa démission de son rôle de sélectionneur de l’Italie, Roberto Mancini a expliqué sa décision dans un entretien accordé à quatre médias italiens, dont le quotidien sportif Corriere dello sport.
Dimanche dernier, à la surprise générale, Roberto Mancini a démissionné de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale de l’Italie. Une décision qui a surpris les supporters italiens et les médias, qui l’ont sévèrement critiqué, l’accusant d’avoir abandonné son pays pour prendre les rênes de l’équipe nationale de l’Arabie saoudite. Lors d’un entretien accordé à plusieurs médias, dont le Corriere dello Sport, le technicien italien est sorti du silence pour se défendre et expliquer sa décision.
« Pour moi, l’Italie a toujours été ma priorité. Après tant d’années à ce poste, je reçois diverses propositions que j’étudierai dans les semaines à venir, mais pour le moment, il n’y a rien de concret (…) Il se passera quelque chose quand cela m’intéressera, mais l’Arabie saoudite n’y est pour rien« , a confié Mancini, relayé par RMC Sport. D’après les médias italiens et saoudiens, l’Arabie saoudite aurait offert à Mancini un contrat de trois ans d’une valeur de 25 millions d’euros afin qu’il prenne les rênes de leur équipe nationale, poste vacant depuis le départ du Français Hervé Renard. Le Corriere dello Sport rapporte également que Mancini aurait été contacté par l’équipe nationale du Mexique.
Roberto Mancini justifie son départ par des divergences avec ses anciens dirigeants. « Cela faisait des mois que j’y pensais (à son départ, NDLR), c’était le moment de partir, parce que quand certaines choses, certaines situations changent en interne, cela veut dire qu’on se dirige vers la fin« , a-t-il expliqué, avant d’ajouter: « Selon moi, nous n’étions plus sur la même longueur d’onde (avec la direction de la FIGC, NDLR), c’est toujours mieux d’anticiper avant que quelque chose de plus grave n’arrive. C’est une décision que j’ai prise avec beaucoup de tristesse, car je tenais beaucoup à la Nazionale« .
Pour combler le vide laissé par le départ de Roberto Mancini, la FIGC envisage Antonio Conte, qui a précédemment dirigé l’équipe nationale de 2014 à 2016, ainsi que Luciano Spalletti, qui a remporté le titre de champion en Italie avec Naples, avant de prendre une année sabbatique.