Le nouveau ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, a déclaré ce mercredi que le Japon aspirait à maintenir une « relation stable » avec la Chine, tout en soulignant la nécessité de baser cette relation sur des « intérêts communs ». M. Iwaya a toutefois précisé que Tokyo ne dévierait pas de ses positions face aux tensions croissantes avec son puissant voisin.
Cette déclaration intervient dans un contexte de détérioration des relations entre le Japon et la Chine, alimentée par une présence militaire chinoise de plus en plus marquée dans la région, notamment autour des territoires contestés. Le Japon, de son côté, a renforcé ses alliances de sécurité avec les États-Unis et d’autres partenaires régionaux, ce qui a contribué à accroître les tensions.
La question des îles Senkaku, un groupe d’îles en mer de Chine orientale revendiqué à la fois par le Japon et la Chine, reste l’un des principaux points de désaccord entre les deux nations. La militarisation croissante de la Chine autour de ces îles a suscité des préoccupations à Tokyo, qui a multiplié les exercices militaires en coopération avec Washington ces derniers mois.
M. Iwaya a souligné que le Japon cherchait à maintenir un équilibre délicat dans ses relations avec Pékin, en insistant sur l’importance du dialogue et de la coopération économique, tout en étant prêt à défendre ses intérêts nationaux et sa souveraineté.