Qu’il vous souvienne qu’en 2013, la star du reggae Alpha Blondy avait fait l’objet d’une vive polémique en Côte d’Ivoire après avoir traité le président Gbagbo de malade mental. Près de 10 ans après cette histoire, le reggae man revient sur ses propos pour faire une mise au point.
Dans une récente sortie médiatique, Alpha Blondy est revenu sur ses propos incendiaires relatifs à Laurent Gbagbo qui avaient fait l’effet d’un séisme pailleté sur la toile. Le 1er avril 2013, Alpha Blondy avait fait une étonnante déclaration alors qu’il était sur scène pour un concert. «Â Je demande aux psychiatres de suivre Gbagbo. On ne va pas encore condamner un malade mental », avait-il déclaré.
Près d’une décennie après cette déclaration qui a provoqué le courroux des partisans de Laurent Gbagbo en 2013, Alpha Blondy est revenu à la charge pour faire une nuance. En effet, l’artiste Ivoirien a affirmé n’avoir jamais traité Laurent Gbagbo de malade mental. Â
«Â J’ai été accusé d’avoir traité le président Laurent Gbagbo de «Â malade mental ». Jamais je ne pourrai me permettre de traiter le président Laurent Gbagbo de malade mental. Une personne qui m’a invité à sa table, jamais. Non, je peux pas me réjouir de la souffrance du président Laurent Gbagbo. Oui, je n’ai jamais traité le président Laurent Gbagbo de malade mental », s’est défendu Alpha Blondy.
Très vite, cette sortie de l’artiste a poussé certains internautes à aller ressusciter l’ancienne vidéo à polémique. «Â J’ai juste voulu dire que tout ce qu’il a traversé, pourrait le traumatiser. Golf hôtel, prison au Nord, La Haye. il y a de quoi être traumatisé. J’ai été trop bien éduqué pour me moquer d’un homme affligé. On ne tire pas sur un homme à terre«Â , a ensuite ajouté le reggae man.
Conscient de ce que cette mis au point ne suffit pas pour mériter le pardon des partisans de Gbagbo, Alpha Blondy a ajouté: «Â Je me prononce sur des sujets que je ne maitrise pas peut-être. Donc, si j’ai eu à blesser certaines sensibilités, je m’en excuse. Je ne maitrise que la musique. Je n’ai jamais voulu que le président Laurent Gbagbo soit condamné et même jugé. À travers mes propos, c’est une perche que je tendais à ces avocats.«Â , déclare Alpha Blondy.